Besoin de reflechir

==> Le bureau d'Aaron

*Après l'echec cuisant de cette nuit, j'avais besoin de me resourcer. Je me baladais donc dans le parc en appréciant la nuit et son calme*

* Après près d'1/4 d'heures de recherche rendues difficiles par le vent balayant les odeurs cette nuit, Devon pensa que celle qui l'avait engendré aimerait surement se ressourcer comme dans le temps, dans les parcs fleuris.
Dans la nuit noire il apparut derrière Valaria, s'approchant d'elle sans faire de bruit, un sourire au lèvres, heureux de la revoir *

- Tu aimes toujours autant les espaces verts..

*J'avais une étrange impression tout à coup, l'homme derrière avait une voix qui semblait venir d'une autre époque...*

- Qu'est ce que tu fais ici, Devon?

*Je me retournais face à lui. Nous ne nous étions pas quitté en très bons termes et j'appréhendais assez les raisons de son retour dans ma vie*

- Pas dans ce parc, bien sur, mais à Sunnydale...

* Dévon sourit, décontracté *

- Et bien comme tout le monde, je viens profiter de la fete. C'est bien ici que ca bouge en ce moment, ici que l'on peut trouver les meilleurs combats, ici qu'on peut affronter non pas la mais les tueuses..

- Toi et ton sens de la bagarre... Il est des choses en ce monde qui ne changeront jamais...

*Je lui tournais le dos et faisais quelques pas*

- Tu es sur le territoire d'Aaron ici... Je crois me souvenir que ce n'est pas la personne que tu apprécie le plus...

* Dévon sourit à la première remarque de Valaria *

- En effet... Certaines choses perdurent, et je vois que ton adoration pour Aaron en fait malheureusement partie...

* Il avait perdu quelques instants le sourire, gardant une mine légèrement décue, puis son visage redevint souriant *

- On oublie les embrassades avec son fiston à ce que je vois...

* plus doucement, en regardant au loin il glissa *

- Tu sais, je suis aussi revenu pour toi..

*Entendant les paroles de Devon, je retournais sur mes pas et le gifflais*

- Tu es revenu pour moi? Et c'est pour moi aussi que tu es parti? Hein, quand tu as décidé que ta jalousie pour Aaron prendrais le pas sur nous, c'est à moi que tu pensais?? Répond!!

*J'ai tellement regretter son départ, que je lui en voulais aujourd'hui encore. Aaron allait faire de moi la meilleure des vampires, et Devon, lui, avait décidé de ne pas me suivre dans cette voie. Je ne pouvais pas croire qu'il était revenu pour moi après toutes ces années.*

Si tu es revenu pour moi, il va falloir le prouver

* Encaissant la gifle sans broncher, Devon se passa la main sur la joue *

- Je ne pouvais pas rester au service d'un sorcier. J'aime trop ma liberté, la liberté de tuer qui je veux quand je veux, la liberté de ne devoir de comptes à personne...

* il fit quelques pas dans l'ombre sans rien dire puis rompit le silence *

- A l'époque, j'étais sur que tu prendrais toi aussi conscience de cela et que tu me suivrais...
J'ai attendu longtemps puis je me suis résigné...

- Tu t'es trompé... Aaron ma aidé et tu m'as abandonné.

*Je faisais quelques pas vers lui*

- Pourquoi maintenant? Pourquoi reviens-tu maintenant vers moi?

* Devon détourna le regard de Valaria, regardant à terre *

- Car j'ai beaucoup changé, progressé, tué, depuis notre dernière rencontre. Mais je n'ai jamais cessé de penser à celle qui m'a engendré...

- Je te trouve bien nostalgique pour un tueur....

Qu'est ce qui lui arrive? Il était plus energique avant?

- Qu'est ce qu'il y a, Devon? Je suis là alors raconte... Qu'est ce qui t'ait arrivé pendant toutes ces années?

*J'allais m'asseoir dans l'herbe*

* Devon marcha jusqu'a un banc sur lequel il se calla, face a Valaria *

- On est parti pour une longue histoire alors??

* Face au silence de Valaria il débuta son récit *

- Après notre séparation j'ai continué à te suivre, t'observa quelques temps.
Je voulais juste m'informer, savoir comment ca se passait pour toi hein...

Puis je suis parti en asie, immense et fantastique continent dans lequel je me suis épanoui. Mais je m'en suis lassé, comme on se lasse de toute chose, alors je suis revenu en europe pendant pas mal d'années..
J'ai même affronté une tueuse, et je me suis régalé de son sang...

* glisse a t'il avec une pointe de fierté *

- Et puis il y a 20 ans je suis parti dans le nouveau monde, a New York, ou j'ai entendu parler de toi, à nouveau... La suite tu la connais, je suis venu ici, te voir.

- Il s'en est passé des choses dans ta vie...

*Je m'allongeais sur l'herbe et fermais les yeux, me rappellant le bon vieux temps.*

- Tu as eu une tueuse? Bravo... Ta mère est fière de toi... Mais elle se demande toujours ce que tu es venu chercher ici auprès d'elle... Je te manquais tant que ça?

- Tuer, massacrer, combattre.. La vie éternelle devient répétitive quand on la vie seul...

* Devon se leva et vint s'assoir a coté de Valaria *

- Il fallait que je te revois... Il le fallait...

*J'ouvrais les yeux*

- Ben ça y est, tu me vois...

*J'éclatais de rire et me redressais. Je carressais la joue de Devon en souriant*

- Je suis là... et, au fond, contente de te savoir encore en vie...

* Devon souriait, soulagé *

- Tu en doutais?

* Le vampire attendait quelques secondes puis continuait sa phrase *

- Et toi? Parles moi donc de ce que tu as fais depuis notre dernière rencontre..

- Devon, tu m'as laissé sans nouvelles pendant des années... Biensur que je me posais des questions...

*Je me rallongeais pour repenser à tout ce que j'avais vécu depuis que j'avais rencontré mon maître*

- Je suis restée avec lui... Il m'a beaucoup appris y compris un peu de magie... mais vraiment pas grand chose. Il m'a ouvert de nouveaux horizons, de nouvelles ambitions... On a beaucoup voyagé avant de s'établir ici. J'aime bien cette ville, son chaos et sa nuit.

Sauf quand je donne dans l'échec

- Il y a facilement de la bagarre et des victimes prètes à hurler... J'aime toujours les hurlements autant que les espaces verts...

* Devon s'allongea a son tour, a coté de celle qui l'avait engendré *

- N'as tu jamais pensé à me retrouver? Ou a quitter Aaron et retrouver ta liberté?
N'as tu pas envie d'etre totalement libre de tes mouvements, comme dans le passé?

*Je me redressais d'un bond pour aller m'asseoir à califurchon sur Devon*

- Non... Je n'ai jamais eu l'idée de quitter mon maître, car je suis libre avec lui, quoi que tu en penses... Je le suis parceque j'aime le suivre. Je n'ai pas les pieds et points liés. Je fais ce que je veux, sauf que je veux l'aider à terrorriser cette ville... ça me donne beaucoup de plaisir.

*Je m'allongeais sur lui*

- Te retrouver m'est passé par la tête plusieurs fois... mais le monde est trop vaste pour que je puisse avoir une chance de parvenir à mes fins... Et vu la dispute que tu as eu avec Aaron avant de partir, je me voyais mal lui expliquer que je voulais qu'on te recherche. Je me suis demandé ce que tu devenais... Si tu étais en vie, comment tu t'en sortais... Mais bon...

* "mais bon.." La dernière phrase de Valaria avait réveillé en Devon un sentiment de vexation. Celui ci, se releva brusquement. Il ne voulait pas montré sa déception mais celle ci était tout de même visible *

- Je vois...
Et depuis combien de temps vous etes vous établis ici, toi et ton..... mai.

* il s'arréta en voyant au clair de la lune (non pas mon ami pierrot ) une marque imposante de coups sur le visage de Valaria *

- Tu t'es battu il y a peu.. Et vu les marques que ce combat t'a laissé, j'en déduis que tu n'affrontais pas un nourrisson...

*Devon s'était relevé brusquement et je tombais à coté.*

- Devon...

Valaria, tu as encore manqué une accasion de te taire...

- Devon, j'ignore pourquoi tu t'emportes tout à coup mais je ne t'ai dit que la vérité...

*Je m'asseyais en tailleur. La bagarre avait été rude et l'échec dur à avaler*

- Il y a des batailles tous les jours ici... Bizarrement les gens n'aiment pas qu'on veuille les tuer... Vas comprendre...

*Je riais d'un rire nerveux... Je ne voulais pas retrouver Devon sur un échec*

- Val... Ce n'était pas des gens. Les humains ne frappent pas aussi forts...
Tu as affronté une tueuse aujourd'hui?

- Il parait... Il y a un peu de tout dans cette ville... A propos de tueuse, raconte moi comment tu en as eu une...

L'art de détourner la conversation

* L'évocation de l'éxécution (c'est pas facile à dire rapidemment essayez ) de cette tueuse avait fait remonté une pointe de fierté chez Devon. Le regard perdu dans le ciel étoilé, un sourire de satisfaction apparaissait sur son visage *

-Ah la tueuse.......
Il n'y a pas un seul jour ou je ne repense a ce fabuleu moment...

* Il vient s'assoir devant sa mère vampirique *

- C'était par une belle nuit étoilée comme celle ci.. A la différence que le climat n"était pas tout à fait le même...
Enfin ce n'est pas moi que ca a géné, ca a juste permis au corps congelé de montrer aux gens l'horreur de ce meurtre pendant plus longtemps.

* Ne tenant pas en place durant son discours il se releve *

- c'était l'hiver, en 1889 a St Petersbourg.. Elle avait des cheveux d'un blond aussi pur que la neige qui recouvrait ce sol...Enfin au début...

Cela faisait des semaines que je la cherchai dans ce vaste pays. Lorsque je l'ai enfin trouvé, il fallait absolument que je l'accroche à mes trophées...
Je l'ai pisté durant une de ses patrouilles alors qu'elle s'enfoncait de plus en plus profondément dans le cimetière gélé. Et lorsque je l'ai senti prête, le combat a commencé ..

* il mimait des coups qu'il avait donné *

- Je peux te dire qu'avec le sol gelé, chaque chute et chaques coups laissait des traces. La neige sous ses pieds a finit par prendre un joli teint rosé.
Lorsque je lui ai envoyé un nouveau coup de pied retourné au visage et qu'elle a chuté contre une tombe gelé, ses jambes l'ont lachées. Elle n'avait plus la force de se relever.
Autant te dire que je me suis alors régalé. J'ai pris énormément de plaisir a la torturer dans une crypte glacé durant des heures. Et lorsque j'ai senti que son coeur ne resisterait pas au froid, j'ai bu son sang encore chaud...

* il laissa quelques secondes de silence puis repris *

- Et avant l'aube je vidai les stocks de vodka du bar le plus réputé de la ville : une tueuse ca se fête!!

- Tu l'as eu facilement... Elle était pas douée ou tu as effectivement fait beaucoup de progrès. Bon, allez, j'opte pour la 2e possibilité. Tu restes mon fils après tout...

*Je souriais... J'ai toujours aimé le taquiner. Cette situation me rappelait de bons souvenirs.

- Alors... St Petersbourg en 1889... On aurait pu se croiser. Je suis partie de Russie en 1880. Dommage.